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L’homéopathie à l’hôpital : quelle place dans l’offre de soins ?

Au plus près de leurs patients, de nombreux hôpitaux français choisissent de proposer l’homéopathie en complément des soins proposés dans leurs établissements. Aujourd’hui, sur les 50 consultations à l’hôpital où l’homéopathie a trouvé une place, 13 ont lieu en oncologie. Parce que l’homéopathie apporte une réponse adaptée à la fois aux patients mais aussi aux professionnels de santé.

Crédit photo : Design vecteur créé par freepik – fr.freepik.com

 

Aujourd’hui, sur 50 consultations en milieu hospitalier en France[1] où l’homéopathie a trouvé une place, 13 ont lieu en oncologie? Cette dernière est d’ailleurs l’une des principales spécialités médicales (avec la gynécologie) qui accueille de plus en plus l’homéopathie comme thérapeutique de support. Le Dr Emmanuel Berland, cancérologue radiothérapeute, qui a introduit en 2010 l’homéopathie en tant que soins de support au Centre hospitalier de Chambéry, a expliqué sa démarche au média belge La Libre : « Je ressentais beaucoup de frustrations en tant que médecin, ne pouvant pas répondre aux demandes et aux plaintes des patients. ». Sceptique au départ, il est passé de l’étonnement à l’intérêt pour cette médecine « qui a aujourd’hui trouvé toute sa légitimité en consultation, une des indications étant en l’occurrence les douleurs articulaires ».

 

L’homéopathie fait son entrée dans de plus en plus d’hôpitaux

L’homéopathie fait donc une entrée remarquée et remarquable dans de plus en plus d’hôpitaux : 343 centres hospitaliers[1] ont référencé les médicaments homéopathiques.

Le pionnier en la matière a été le Centre de santé Saint-Jacques, à Paris, en proposant dès 1967 un service d’homéopathie. Les hôpitaux civils de Lyon et l’AP-HP y ont également recours : à Lyon, le service d’hépato-gastro-entérologie de l’hôpital de la Croix-Rousse utilise l’homéopathie en complément des autres médicaments ; à Paris, les centres hospitaliers de la Pitié-Salpêtrière, Tenon et Corentin-Celton ont intégré l’homéopathie à leurs services de gynécologie-obstétrique, médecine interne et polyclinique.

L’intérêt pour l’homéopathie à l’hôpital s’explique notamment par l’engouement des Français et de nombreux professionnels de santé qui la réclament de plus en plus pour ses bénéfices sur la santé et le bien-être général des patients. Ainsi, l’homéopathie trouve un rôle majeur à jouer dans le traitement ou la prévention contre les maladies chroniques, les troubles aiguës ou encore pour soulager les effets de certains traitements.

Grâce à son absence d’effets secondaires notables, elle permet de traiter des patients fragiles : femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, ainsi que les patients polymédicamentés.

 

Une place de choix en maternité et en oncologie

L’homéopathie jouit également d’une bonne image dans les salles de maternité et en services gynéco-obstétrique. En effet, elle permet de gérer les bouleversements hormonaux chez la femme et lui permet de mieux vivre sa grossesse. De fait, elle lutte très bien contre les nausées, les maux de tête, les hémorroïdes, les jambes lourdes, le stress et l’anxiété qui peuvent apparaitre chez une femme enceinte. Le plus intéressant, étant que les médicaments homéopathiques ne présentent pas de risque pour la mère et l’enfant.

Depuis plus de 20 ans, le CHU de Grenoble propose une approche homéopathique dans le service de chirurgie pédiatrique. Cette collaboration intelligente est plébiscitée tant par les patients que les médecins exerçant à l’hôpital.

Dans une tribune publiée sur Médiapart, parue en janvier 2020, portée par plusieurs professionnels médicaux et professeurs émérites, le professeur Jean-François Dyon, en sa qualité d’ancien chef de service de chirurgie infantile du CHU de Grenoble, écrit : « « Le dialogue et une collaboration avec les médecins homéopathes a existé dans le service de Chirurgie Infantile pendant de nombreuses années avec efficacité et sans heurts, pour le traitement et le confort des enfants. Ce fait est donc non seulement possible mais souhaitable. Dans notre expérience, l’homéopathie s’est révélée très efficace dans des indications bien ciblées. »

 

Outre en service de maternité, l’homéopathie s’impose de plus en plus comme une aide complémentaire incontournable en chimiothérapie et en oncologie. Cela s’explique par le fait qu’elle lutte efficacement contre les effets secondaires des traitements très lourds contre le cancer, notamment. Raison pour laquelle de nombreuses cliniques proposent des consultations d’homéopathie à leurs patients. Durant ces consultations, l’homéopathie n’a pas pour but de guérir la maladie, mais bien d’aider le malade à supporter les effets secondaires (stress, vomissements, fourmillements…). Elle se conçoit donc comme un soin de support, d’autant qu’elle n’engendre aucune interaction avec d’autres médicaments.

 

C’est grâce à cette approche d’écoute active, de bienveillance et de prescription rigoureuse pour le patient que l’homéopathie est de plus en plus utilisée et reconnue d’utilité nécessaire dans certains services spécifiques des hôpitaux comme en maternité ou oncologie. Cette thérapeutique de support a fait son entrée à l’hôpital depuis plusieurs siècles maintenant et elle n’est pas près d’en sortir.

[1] Etude réalisée par l’Institut A=A du 24 juin au 1er août 2014 sur un échantillon représentatif de 150 médecins (70 oncologues, 40 hématologues et 40 radiothérapeutes).