Au cœur de sa stratégie nationale de santé publique fixée jusqu’en 2023 le gouvernement français se donne pour priorité de garantir la qualité, la sécurité et la pertinence des prises en charge à chaque étape du parcours de santé. Un enjeu majeur auquel l’homéopathie contribue fortement.

La stratégie nationale de santé 2018-2023 vise à répondre aux grands défis que rencontre notre système de santé. Il s’agit notamment des risques sanitaires liés à l’augmentation de l’exposition aux polluants et aux toxiques, les risques d’exposition de la population aux risques infectieux, les maladies chroniques et leurs conséquences ou encore l’adaptation du système de santé aux enjeux démographiques, épidémiologiques et sociétaux. D’ici trois ans maintenant, une culture de la qualité et un questionnement de la pertinence du parcours de soins doivent émerger. Une ambition à laquelle contribue largement l’homéopathie en sa qualité de médecine complémentaire.
Par son approche centrée sur l’individu et l’absence d’effets négatifs pour le patient, l’homéopathie est en mesure d’apporter des réponses satisfaisantes pour une pratique au plus proche du patient.
Une consultation approfondie pour dégager le profil complet du patient
La consultation homéopathique est souvent un peu plus longue qu’une consultation traditionnelle. Ainsi, par une écoute active et de qualité, le médecin adresse à son patient plusieurs questions concernant son trouble (les circonstances d’apparition, l’intensité, les facteurs aggravants ou atténuants, etc.), son environnement (situation familiale, habitudes de sommeil, alimentation, etc.) ses antécédents (maladie précédente, opération, antécédents, etc.) et sa propre personne (ses rapports avec les autres, son état d’esprit, etc.). La consultation peut également nécessiter un examen clinique.
Un traitement individualisé après un échange avec le médecin
Le praticien pourra ensuite rechercher la diathèse, le mode réactionnel caractéristique du patient et dégager ses prédispositions à développer certaines pathologies. Fort de ces connaissances détaillées, le médecin recherchera le traitement le plus approprié et personnalisé, deux patients souffrant de la même pathologie pouvant être traités de manière différente.
Au-delà des traitements, le médecin conseille son patient pour qu’il se connaisse mieux et puisse ainsi mieux prévenir les différentes maladies auxquelles il est facilement sujet.