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Comment l’homéopathie peut-elle aider à lutter contre les inégalités ?

Alors que les inégalités semblent se creuser au sein de notre société, la décision récente du gouvernement de dérembourser les médicaments homéopathiques pourrait se traduire par une dégradation de la santé des Français en raison de leur moindre accès à cette thérapeutique qui participe pourtant à lutter contre les inégalités.

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Les Français et la médecine : des inégalités à plusieurs niveaux

« À 35 ans, un homme cadre peut espérer vivre jusqu’à 84 ans, contre 77,6 ans pour un ouvrier, selon l’Insee (donnée moyenne entre 2009 et 2013), soit plus de six ans d’écart. », annonce l’Observatoire des inégalités dans un article daté de 2016.

La première inégalité à laquelle les Français sont confrontés en matière de santé, concerne évidemment les réalités socio-économiques. Trop souvent, certains Français renoncent à consulter un médecin ou à engager des soins de peur de ne pouvoir les payer. En 2014, une personne sur quatre déclare avoir renoncé à au moins un soin dans l’année pour des raisons financières, selon l’enquête de santé européenne1.

Mais à ces inégalités socio-économiques s’ajoutent de surcroit des inégalités territoriales dramatiques, rappelées par le docteur Pierre Micheletti dans sa tribune2 parue dans le Monde : « les espaces délaissés par les professionnels de santé sont en progression constante ». Dans de nombreuses régions de France, on déplore de véritables déserts médicaux. Les patients peinent à consulter des spécialistes et même des médecins généralistes, pour bénéficier de thérapies efficaces et adaptées à leurs besoins. L’exemple le plus probant concerne le métier de gynécologue : entre 2007 et 2017, le nombre de ces spécialistes a chuté de 41,6 %. La conséquence directe à ces inégalités est que les populations renoncent à se soigner. En 2014, en France métropolitaine, 16 % des patients déclaraient avoir renoncé à au moins un soin au cours des douze derniers mois parce que le délai d’attente pour un rendez-vous était trop long, selon l’enquête de santé européenne1.

 

Pourquoi le déremboursement de l’homéopathie accentue-t-il les inégalités de soins ?

Malgré les ambitions affichées par le gouvernement à travers sa Stratégie nationale de Santé, celles-ci sont battues en brèche par sa décision de dérembourser les médicaments homéopathiques qui se traduira à partir de 2021 par :

• Un affaiblissement de l’accès aux droits sociaux et à la couverture maladie, contrairement aux souhaits affichés du gouvernement

• Une augmentation du reste à charge des assurés à nouveau en contradiction avec le contenu de la stratégie nationale de santé

• Une hausse des dépenses de santé pour les Français alors que selon la DRESS, les médicaments homéopathiques représentent seulement 0,29%  des remboursements de médicaments

• Un report vers d’autres médicaments remboursés et donc une augmentation globale des dépenses de santé

• Un affaiblissement de publics fragiles comme les femmes enceintes ou les seniors qui pourront avoir moins recours à cette thérapeutique pourtant plus que nécessaire et n’entraînant aucun effet secondaire connu.

 

Publics fragiles, les grands perdants du déremboursement

La décision de dérembourser l’homéopathie […] impacte largement la philosophie générale de notre système de santé, qui repose sur la liberté de choix pour les patients.

Mais la décision de dérembourser l’homéopathie a des ramifications plus importantes, et impacte largement la philosophie générale de notre système de santé, qui repose – faut-il le rappeler ? – sur la liberté de choix pour les patients. Une liberté de choix qui est fortement réduite avec le déremboursement. Les populations les plus fragiles économiquement seront donc nécessairement impactées et l’accès aux soins pour tous entravé.

Un peu partout en France, des pharmaciens et des médecins s’inquiètent de voir les habitudes de santé de leurs patients remis en cause. Ceux qui pourront payer le surcoût continueront certes à se soigner avec des médicaments homéopathiques, mais quel accès aux médicaments pour ceux qui n’ont pas les moyens de sortir de leur poche l’augmentation tarifaire mécanique qu’entraînera le déremboursement ? « Les gens sont habitués à leur traitement, ils y tiennent beaucoup. […] Cette mesure va plutôt augmenter les inégalités face à l’offre de soins : 5€ pour certaines personnes, à la fin du mois, ce n’est rien, mais pour d’autres… », explique un pharmacien.

 

L’homéopathie apporte des réponses essentielles aux enjeux de santé publique

Garantir aux patients la liberté de choisir leurs médicaments est indispensable pour conserver un système de soin dans lequel chaque citoyen peut trouver les solutions thérapeutiques qui lui sont les plus adaptées. Avec des praticiens formés, présents sur l’ensemble du territoire national et par à un accès facilité à cette thérapeutique, l’homéopathie permet à un grand nombre de patients, et notamment les plus vulnérables, d’accéder à une offre de soins complémentaire efficace.

Se restreindre à une seule pensée médicale […] vient à l’encontre des enjeux prioritaires de santé publique.

Se restreindre à une seule pensée médicale, sans permettre l’existence de pratiques médicales complémentaires, vient à l’encontre des enjeux prioritaires de santé publique, notamment en matière de lutte contre les inégalités sociales et territoriales, définie dans l’Axe 2 de la stratégie nationale de Santé 2018-2022.

Il semble donc urgent de revenir sur cette décision de dérembourser les médicaments homéopathiques.

 

1 Enquête de santé européenne

 

2 Tribune de Pierre Micheletti dans Le Monde 08/01/2018

 

3 86 M€ vs 29,7 milliards € de remboursements de médicaments de ville, données DREES 2016.