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Témoignage: pourquoi j’ai choisi l’homéopathie ?

En France, les médecins généralistes, les sages-femmes ou encore les pharmaciens peuvent choisir d’intégrer l’homéopathie à leur pratique. Pour cela, ils doivent suivre une formation complémentaire. Ceux qui ont fait ce choix nous expliquent comment et pourquoi.

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Un diplôme reconnu par l’ordre des médecins

En France, tous les professionnels de santé médicaux et paramédicaux peuvent conseiller ou prescrire un traitement homéopathique dans la limite de leurs connaissances. Pour être médecin dit « homéopathe », il faut justifier d’une formation reconnue.

« À la fin de mes études de médecine, j’étais totalement anti homéopathie », explique Marie-Hélène Amabile, médecin généraliste. « Ensuite, dans ma pratique personnelle j’ai eu des manques en thérapeutique et dans la prise en charge de mes patients », développe-t-elle.

« L’homéopathie y a répondu. » Et c’est aussi le cas de sa fille, atteinte d’asthme très jeune, qui l’a convaincue. « Je me suis rendue compte que la prise en charge médicale ne s’intéressait qu’au diagnostic », dit-elle. « Nous avons consulté un médecin formé à l’homéopathie qui, lui, a cherché l’origine et la spécificité de ses symptômes et a proposé une prise en charge globale. »

Quelques semaines plus tard, Marie-Hélène Amabile s’est inscrite à la société homéopathique de l’ouest et dans une école d’homéopathie pour passer un diplôme de thérapeutique homéopathique sur deux ans. “Aujourd’hui, dès que c’est possible, je prescris l’homéopathie en première intention », poursuit-elle. « Mais si un patient nécessite un antibiotique je lui prescris et complète avec l’homéopathie pour soulager au mieux ses symptômes ».

 

Des protocoles d’homéopathie aux urgences

La première fois qu’Agnès Castor, sage-femme hospitalière, a entendu parler d’homéopathie, c’était pendant ses études. Une fois son diplôme en poche, elle choisit de pratiquer dans une maternité de niveau trois, qui prend en charge les grossesses les plus à risques.

« Malgré un environnement très médical, j’avais toujours la sensation de ne pas avoir toutes les réponses possibles à apporter aux patientes », indique Agnès Castor. La sage-femme a donc décidé de se former à l’homéopathie pour proposer d’autres solutions.

« C’est une autre manière d’appréhender la médecine », insiste Agnès Castor, qui donne aussi des consultations spécialisées en homéopathie pour les femmes enceintes. « Mes patientes se sentent entendues, comprises et prises en charge personnellement. »

Pour ses collègues du service des urgences, Agnès Castor a aussi élaboré des protocoles simples d’homéopathie. Elle a défini les médicaments qui pouvaient être donnés aux patientes pour les troubles les plus récurrents, comme ceux du sommeil, la constipation, les reflux, etc…

« Les équipes médicales peuvent administrer ces solutions homéopathiques si les patientes sont en demande ou s’ils n’ont pas d’autre réponse thérapeutique » précise-t-elle.

 

Une solution au manque de médecins homéopathes

En 2004, Christiane Messerschmitt est pharmacienne à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans le Var. Dans ce village, à l’époque, il n’y avait pas de médecin homéopathe.

« Mes patients me demandaient des conseils de plus en plus poussés en homéopathie, notamment pour des pathologies chroniques, mais je ne savais pas leur répondre correctement », explique-t-elle. « J’ai donc décidé de me former pour les accompagner. »

En parallèle, elle fait former tous les employés de sa pharmacie. En quelques mois, la pharmacie devient connue dans les villes alentours pour cette expertise en homéopathie.

Aujourd’hui, elle officie dans une pharmacie montpelliéraine. “Les gens sont en attente de conseils et satisfaits des traitements proposés qu’ils savent sans risques », conclue-t-elle. « Depuis que les patients savent que je fais de l’homéopathie ils viennent exprès et directement à mon comptoir. »